Le 15 février dernier, le hastag #MonPostPartum, défrayait la chronique sur les réseaux sociaux et les medias. Cet appel lancé sur Instagram, met en exergue une période de la vie des femmes que l’on tait depuis des siècles, l’après-accouchement.
Relégués au rang de simples dommages collatéraux, les maux des femmes, le sang qui abonde, les incontrôlables urines qui brulent, les vagins comme des plaies, le ventre lourd et les larmes qui coulent…une vérité qu’on demande aux femmes de cacher pour ne mettre au devant de la scène q’une réalité tronquée, un bébé aux joues roses et une maman heureuse et rayonnante. L’injonction à l’oubli en somme.
« Le post-partum c’est ce qu’il y a de plus sale, l’antithèse du propret et du lisse. » écrivait une internaute sous le #monpostpartum.
Alors aujourd’hui au micro de Maddie, on ne parle ni de genou, ni d’épaule, on ne parle pas non plus de tendinopathie ni de scoliose. Avec Lucie, on évoque, sans tabou, le périnée, l’épisiotomie, l’incontinence, l’anus, l’absence de plaisir sexuel et le problème rare et complexe, d’avulsion des releveurs.
Maddie remercie infiniment Lucie, d”avoir accepté de revenir avec douceur sur son choix de prendre soin des femmes, après avoir longtemps pris soin des bébés. La kinésithérapie est une affaire d’hommes et de femmes, une affaire de corps vivants et d’esprits qui les incarnent.
Alors que vous soyez spécialisés en périnéo, kinésithérapeutes, professionnels de santé ou simplement curieux, vous aurez à la fin de cet épisode, j’en suis sure, envie de prendre soin, d’orienter et de déculpabiliser les femmes que vous aimez ou celle que vous suivez.
Avec Lola, nous sommes ravies d’accueillir aujourd’hui, la douce et passionnante Lucie !
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