Kinés, que faut-il retenir de 2021 ?

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Dernière modification le 07/01/2024
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Sommaire

À l’aube d’une nouvelle année, l’équipe Maddie Kiné a voulu revenir pour vous sur l’actualité de la planète kiné en 2021, mois par mois. C’est parti !

 

🎤 Flavio Bonnet nous redonne de l’énergie et des clés pour bien commencer l’année dans le premier épisode de l’année du podcast “Maddie, conversation avec un kiné.”

🔵 Janvier – SOS kinés en détresse

La Carpimko révèle au moyen d’une étude d’envergure qu’un kiné sur deux présente des signes de burn out. 4 kinés sur 10 présentent un niveau d’épuisement sévère.

Si l’étude s’intéresse à un panel de 230 000 professionnels de santé, la population des kinés apparaît comme la profession souffrant le plus du syndrome de dépersonnalisation – une des manifestations du burn out.

Si ce sujet vous intéresse, rendez-vous sur notre article Maddie Kiné traitant de ce sujet.

🔵 Février – Halte aux violences faites aux femmes

L’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes se mobilise dans la lutte contre les violences faites aux femmes et encourage les professionnels à prendre possession d’outils mis en place pour apporter de l’aide aux femmes victimes de violences.

Dans le cadre des démarches administratives et/ou judiciaires engagées, des éléments, comme un certificat médical, peuvent être demandés au masseur-kinésithérapeute à la demande de la plaignante pour enclencher la machine judiciaire. Il est essentiel que ce certificat soit correctement rempli. Vous trouverez un modèle de certificat médical établi par le gouvernement sur cette page.

 

🔵 Mars – Les kinésithérapeutes : première profession de la rééducation et 4ème profession de santé en France

L’ONMK publie son rapport annuel de l’observatoire de la démographie. Le constat est sans appel : la crise du Covid19 met une nouvelle fois en exergue le rôle clé du kinésithérapeute dans la rééducation fonctionnelle et respiratoire des patients sévèrement atteints, mais le maillage géographique disparate entre zones sous et sur-dotée induit une inégalité criante des prises en charge et des situations.

Le rapport conclut que : “pour mieux développer la prévention, mieux accompagner le vieillissement de la population en maintenant l’autonomie, favoriser le virage ambulatoire dans les soins, il est indispensable de s’appuyer sur les kinésithérapeutes, qui, par leur implantation sur l’ensemble du territoire et la variété de leurs modes d’exercice, sont essentiels au maintien et à l’amélioration de la santé de nos concitoyens. La kinésithérapie constitue, non pas une charge pour les finances publiques mais un véritable atout pour répondre aux enjeux de santé du 21ème siècle”.

So, keep going et Force aux kinés 💪

🔵 Avril – Vote de la loi Rist : un premier pas vers l’accès direct

Cette loi découlant du Ségur de la Santé et prenant le nom de la députée LREM qui l’a portée (Stéphanie Rist) défend une « simplification de notre système de santé” et prévoit trois avancées pour la profession des masseurs-kinésithérapeutes :

  • La commande d’un rapport visant à examiner l’opportunité de permettre aux kinés de pratiquer leur art sans prescription médicale ;

  • Des renouvellements d’ordonnances qui ne sont plus soumis à la parution d’un décret (le projet de décret fixé par l’article L. 4321-1 du code de la santé publique prévoyait de fixer les conditions dans lesquelles le masseur-kinésithérapeute était autorisé à renouveler les prescriptions médicales datant de moins d’un an. Ce dernier est supprimé.)

  • Un droit de prescription élargi : les kinésithérapeutes sont dorénavant habilités à prescrire “des produits de santé”, notion bien plus vaste que celle qui avait antérieurement été concédée (“des dispositifs médicaux nécessaires à l’exercice de sa profession”).

La suite, c’est l’accès direct aux soins ? A suivre…

🔵 Mai – Prends-en pour ton grade !

Le 17 mai, Olivier Véran, Ministre des Solidarités et de la Santé annonce en présence de Pascale Mathieu la reconnaissance du grade Master pour les étudiants diplômés d’état de masso-kinésithérapie (niveau officiel bac +5). Cette reconnaissance n’est pas rétroactive, seuls les professionnels obtenant leur diplôme à compter de juin 2021 seront de grade master.

De plus, en l’absence de la dénomination “Diplôme Master”, la reconnaissance internationale du grade n’est pas assurée.

 

🔵 Juin – Mobilisation pour la campagne vaccinale

Des centaines de kinésithérapeutes sont formés au geste vaccinal et renforcent les rangs des professionnels de santé autorisés à vacciner contre la Covid 19. La rémunération pour les masseurs-kinésithérapeutes en exercice est de 160 euros par demi-journée d’activité d’une durée minimale de quatre heures.

🔵 Juillet – Certification obligatoire

Une ordonnance du 21 juillet au journal officiel rend obligatoire à partir du 1er janvier 2023 la certification périodique pour l’ensemble des kinésithérapeutes (au même titre que les médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, pharmaciens, infirmiers, podologues).

L’objectif ? Améliorer la qualité des soins et l’efficacité du système de santé en favorisant l’actualisation et l’amélioration des connaissances des professionnels ainsi que le déploiement des bonnes pratiques.

🔵 Août – L’apport essentiel de la kiné dans le cas du covid long

Un patient sur dix atteint de la Covid souffre d’une persistance d’un ou plusieurs symptômes trois mois après son infection. C’est ce qu’il est aujourd’hui commun de nommer “Covid long”. Les personnes concernées sont généralement sujettes à :

  • Une grande fatigue

  • Une oppression et/ou des douleurs thoraciques

  • Un essoufflement persistant

  • Un épuisement post effort

  • Des maux de tête

  • Des troubles cognitifs et/ou neurologiques

L’apport de la kinésithérapie est substantiel pour aider ces patients à retrouver une vie « normale ». Deux aspects de la réadaptation prédominent : le réentrainement à l’effort et la rééducation du syndrome d’hyperventilation.

🔵 Septembre – T’es kiné ? T’es vacciné.

Depuis le 15 septembre 2021 et conformément aux dispositions de la loi du 5 août 2021 relative à la gestion de la crise sanitaire, les kinésithérapeutes non-vaccinés ne peuvent plus exercer leur activité.

🔵 Octobre – Place au direct !

Le 22 octobre, deux amendements au projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2022 (PLFSS), facilitant l’accès aux kinés et orthophonistes sans ordonnance sont adoptés. Le PLFSS y voit le moyen d’endiguer la désertification sanitaire.

Le projet prévoit l’expérimentation de cette mesure dans 6 départements et pour une durée de 3 ans.

Une première étape qui pourrait conduire à la généralisation de l’accès direct aux masseurs kinésithérapeutes.

 
 
 

🔵 Novembre – Epidémie de bronchiolite et sempiternelle “pour ou contre la kinésithérapie respiratoire »

Considérée comme un traitement clé de la bronchiolite pendant des années, la kinésithérapie respiratoire n’est plus conseillée par la Haute Autorité de Santé (HAS) depuis 2019, en cas de 1er épisode pour les bébés de moins de 12 mois.

Une prise de partie qui a surtout eu pour effet de créer beaucoup de confusion auprès de parents déjà désœuvrés. Rappelons à toute fin utile que consulter un kiné permet de :

1. Maintenir un lien rassurant avec un professionnel de santé formé à détecter et orienter les cas critiques

2. Désengorger les urgences

3. D’apprendre aux parents à dégager le nez de leur bébé sans angoisse.

Non négligeable.

Vous connaissez Maddie ? C’est LA solution des kinés qui facilite leur quotidien avec les patients.

⭐️ Agenda numérique et collaboratif

⭐️ Prise de RDV en ligne avec rappels par email ou SMS

⭐️ Liste d’attente

⭐️ Site internet pour votre cabinet, référencé et facilement éditable.

Pour bénéficier de ce tarif et testez la solution un mois sans frais ni engagement, répondez simplement à cet email 🙂

Pour plus d’informations sur notre solution Maddie Kiné, rendez-vous sur notre site.

Joyeuses fêtes à tous et à l’année prochaine ! 💙

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