Kiné à l’étranger : tour d’horizon et retours d’expériences

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Dernière modification le 01/01/2024
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Certains kinés cherchent à monter leur propre cabinet de kinésithérapie en France, d’autres sont physios dans d’autres contrées, d’autres encore décident d’aller au-delà des frontières et d’allier leur pratique de la kiné à la découverte de cultures étrangères et de systèmes de santé différents.

C’est le cas de Blaise, (physio québécois et fondateur de la Clinique du Coureur), Martin (kiné français parti s’expatrier en Chine) et Flavio (kiné à Paris, co-directeur de la Clinique du coureur Europe et fondateur de l’agence EBP). Tous ont eu l’occasion de pratiquer la kiné à l’étranger. Ils nous ont livré, derrière le micro de notre podcast “Maddie, Conversation avec un kiné “, leurs retours d’expérience et leurs anecdotes.

Aujourd’hui, on a décidé de vous faire voyager en revenant sur les différences de pratique et d’état d’esprit entre la France et d’autres pays. En espérant que cette synthèse vous permettra de vous ouvrir à de nouveaux horizons. 🌎

 

 

Blaise Dubois, kiné au Québec

Le parcours de Blaise Dubois

 

 

On commence notre tour du monde avec Blaise Dubois, kiné au Québec depuis plus de 20 ans, conférencier et fondateur de la Clinique du Coureur.

Derrière notre micro, il nous a parlé des différences dans les relations au travail en kinésithérapie entre la France et le Québec.

Quand la France a une approche hiérarchique et pyramidale, le Québec préfère une approche plus collaborative, plus transparente et agile…à l’américaine en somme !

Point de rupture majeur, l’accès direct. Au Canada, 80% des patients poussent la porte du cabinet de kiné sans prescription médicale. Le kiné est un thérapeute qui reçoit en première intention, bilante, prend en charge ou redirige au besoin…ce qui induit une relation de confiance réciproque entre physio, chirurgiens, spécialistes. Et vous alors, un avis sur l’accès direct ?

Enfin, Blaise appelle à la promotion de l’innovation en physiothérapie pour faire évoluer positivement la pratique de la kiné. Blaise a une définition précise de l’innovation, qui n’est pas liée aux nouvelles technologies. Pour lui, l’innovation, c’est se permettre de penser différemment, de se poser des questions.

Quelques questions avec Blaise Dubois

  • ❓Comment innover dans sa pratique de la kiné ?
  • ❓Quelle est l’importance des études, des formations et des questionnements continus ?
  • ❓Et la science dans tout ça ?

👉Ecouter le podcast : #16 – L’innovation en physiothérapie, par Blaise Dubois

Martin d’Abrigeon , kiné expatrié en Chine

Le parcours de Martin d’Abrigeon

 

 

Martin a tenté l’aventure de l’expatriation en Chine. Il a été confronté à un véritable choc de cultures dans la pratique et dans l’approche de la kiné.

En Chine, la kinésithérapie est un business comme un autre. La santé est bien moins encadrée qu’en France, la promotion de son “CV” de thérapeute, largement plebicitée avec les dérives et les biais qu’on imagine facilement. Tout est permis pour faire son auto-promotion.

Quand Martin rentre en France et monte son cabinet, il retient de cette expérience chinoise quelques enseignements et notamment la nécessité de construire son réseau, de penser le référencement sur Internet de son activité, entre autres. (si vous cherchez à améliorer votre visibilité sur internet, vous pouvez jeter un oeil à notre solution Maddie)

Quelques questions avec Martin d’Abrigeon

  • ❓Comment le business influence la pratique de la kiné ?
  • ❓Quelles expériences et compétences a tiré Martin de son expatriation ?

Pour en savoir plus sur le système chinois, c’est par ici :

👉 Ecouter le podcast : #6 – Martin, Retour sur un système où santé rime avec business

Apprendre des autres systèmes de santé, avec Flavio Bonnet

Le parcours de Flavio Bonnet

 

 

Flavio Bonnet est cofondateur de l’agence EBP, une agence de formations à destination des kinés, fondée sur des preuves scientifiques.

Après avoir observé la pratique de la kiné au Québec, en Amérique du nord, en Australie, en Scandinavie et en Angleterre, Flavio est arrivé à une conclusion : la valeur apportée par la kiné en France est largement sous-évaluée.

A l’étranger, les diplômés sont mieux reconnus et mieux valorisés. Les praticiens étrangers s’étonnent que le prix de la consultation soit si faible en France.

Curiosité, système universitaire, science, formation continue, ouverture aux façons de pratiquer différemment ailleurs, Flavio nous invite à regarder ce qu’il se passe à l’étranger pour comprendre la kiné en France d’aujourd’hui, ses forces et ses axes de progrès.

Quelques questions avec Flavio Bonnet

  • ❓ Pourquoi la formation continue est-elle un levier qui permettra de revaloriser la profession de MK en France ?
  • ❓Quelles sont les autres avantages à être un éternel étudiant ?

Découvrez des éléments de réponse dans notre conversation avec Flavio !

👉 Ecouter le podcast : #22 – Flavio, entretenir sa flamme de kiné 🔥

Les 5 idées à retenir

  1. Travailler à l’étranger en tant que kiné peut être une expérience enrichissante, tant sur le plan professionnel que personnel.
  2. Les opportunités de travail varient en fonction des pays, des qualifications et des langues parlées.
  3. Pour travailler à l’étranger, il est important de se renseigner sur les exigences de chaque pays en matière de permis de travail et de visa.
  4. Il est également important de s’informer sur les différences de pratique de la kinésithérapie dans chaque pays, afin de s’adapter aux pratiques locales.
  5. Des plateformes en ligne, telles que des groupes Facebook ou des sites spécialisés, peuvent être utiles pour trouver des opportunités de travail et pour se connecter avec d’autres professionnels de la santé à l’étranger.

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